Depuis quelques années, la police autorise de plus en plus la fouille des données personnelles dans les outils informatiques et depuis peu cela s’est étendu vers les téléphones mobiles. Pourtant, pour la plupart des utilisateurs de téléphone portable, l’une des premières raison pour laquelle ils choisissent leurs téléphones c’est la sécurité et la confidentialité.
Conflits entre protection de données et protection de personnes
Une des marques le plus connu pour sa sécurité est sans aucun doute Apple, mais depuis 2015 où deux terroristes ont tiré à l’aveugle dans un centre d’accueil et après s’être abattu par la police elle a souhaité analyser l’IPhone d’un des terroristes. Le constructeur s’est bien évidemment opposé à cette fouille vu que cela n’est pas conforme aux lois des protections des données individuelles, mais l’autorité a fait savoir que c’est la sécurité qui est le plus important, alors ils ont autorisé la fouille des données numérique et cela vaut aussi pour l’IPhone du malfaiteur abattu ce mois de décembre 2016 et la police a engagé consciemment une boîte privée pour pirater le smartphone. La même chose s’est reproduite vers la fin du mois de novembre 2016 dans le campus universitaires de l’Ohio car un homme a fauché volontairement des piétons avant de se tuer, les services de renseignements américains ont voulu faire parler un IPhone 5 en utilisant l’index de l’assassin sauf que l’appareil n’est pas encore équipé de la fonction Touch ID.
Déblocage autorisé ou vol sous couverture
Encore une fois, la police a utilisé la même procédure que celle de l’affaire du décembre 2015. Mais ce qui a empiré les choses c’est que le tribunal a permis cette pratique par une décision. Ce qui implique que la police n’aura pas à donner la moindre explication à Apple, le constructeur du smartphone des façons ou du moyen utilisé pour le piratage de l’IPhone. Un groupe de presse s’est alors regroupé pour forcer l’Etat à fournir de l’information sur les moyens utilisé pour ce vol autorisé, un processus judiciaire a même été engagé pour connaitre le nom de l’outil utilisé et son concepteur et même le prix du logiciel, mais le tribunal a estimé que divulguer cette information mettra en péril la sécurité du concepteur du programme. Malgré le fait que toute les données sont maintenant plus ou moins biométrique ou nécessitant une lecture d’empreinte, cela n’est donc plus fiable parce qu’on sait maintenant qu’il est facile pour les hackers de fabriquer une empreinte digitale artificielle.
Fin de la confidentialité
Même si Apple a exigé plusieurs fois la sécurité des données personnelles de ses utilisateurs, il est bien évident que cela n’est plus d’actualité après ces deux affaires et le piratage de leurs iPhone dont on peut voir les détails ici. La question fondamentale est : Peut-on obliger quelqu’un de débloquer son IPhone ? Même si on sait pertinemment qu’on ne peut contraindre un individu à des actes non consenti. Mais l’autorité laisse croire que pour la sécurité de la nation il est tout à fait légal de pirater les données numériques d’une personne.